Feb 2, 2012

FRENCH: Merci De Demander (Thank you for asking)


translated by Lamia Khan

« D’où venez-vous? »

Je soupire, épuisée. Je ne suis pas physiquement fatiguée ; mon travail vient seulement de commencer, mais je suis complétement usée par ces persistants quatre mots, posés comme une question, qui semble me suivre partout sans répit. Où je commence cette fois ?

« Oh, j’étais né et élevé ici ». J’essaye d’apparaître comme si la question m’a étonné, les faire douter de tout ce qui les a incités à demander. Quelquefois, si je dis ces mots à la perfection, ou si le patient est déjà désorienter dû à l’âge ou à la maladie, je prendrais un regard embarrassé à travers leurs visages.

« Oh, je suis désolé », ils diront. « Pour une raison quelconque, votre peau m’a apparu un peu sombre. » Je souris sympathiquement, comme si je n’ai aucune idée de ce qu’ils sont en train de parler. J’espère que ma réponse laissera le temps passer, que cela me permettra de faire mon travail sans divertir aucunes questions suivant le qu’est-ce qu’une sombre, Hijabi femelle fait ici dans le Montana.

La plupart du temps, toutefois, je ne suis pas si chanceuse. « Ainsi, de quelle nationalité êtes-vous ? » est presque tenu à venir ensuite.

« Américaine. » Je hausse doucement ma voix et les regarde directement dans les yeux pour assurer que mes mots sont clairs. Ceci est typiquement le point divergeant de la conversation. Quelques un trouveront là le moment adéquat de compléter leur curiosité, mais la plupart sont laissés insatisfaits. Ce que j’ai suggéré est impensable, et leur esprit tout simplement ne leur permettra pas de l’accepter. L’idée que je suis une Américaine. Que je suis née et élevée en Bozenan, et de ce fait, aussi être considérer comme une Montanan, même une Bozemanite. Non, toutefois cette idée est trop étrangère à accepter. Après tout, ceci est Montana. Il peut y avoir une diversité dans des endroits comme New York ou Californie, mais Montana ? Non, cet endroit est pour la 3iem et 4iem génération de cowboys et ranchers, avec une peau blanche si blanche que peut être le blanc. Je suis souvent stupéfiée par comment cette idée profondément enracinée peut permettre aux gens de remplacer les prétextes les plus fondamentaux du bon sens.

« Donc……combien de temps avez-vous été ici ? »

Je suis tentée de froncer et élevé mes sourcils. N’ai-je pas juste dis que je suis née ici ? Maintenant vous devinez. Plutôt, je réponds calmement. « Eh bien, j’ai vécu ici ma vie entière, donc…….ca été environ vingt…. »

Mon audience regarde anxieusement. Je me rends compte qu’ils ne seront satisfaits que si je l’épelle complétement. « Vingt ans. » Je souris encore une fois, car c’est tout ce que je peux faire pour cacher ma frustration.

« Wow, c’est plus long que je n’ai été ici ! »

Ouais, c’est ce que j’ai calculé. C’est si souvent le cas.

« Grand endroit ou vivre, huh ? »

« Ouais, je l’aime ! De toutes façon, je suis ici pour vous prélevez du sang.. ».

« Oh c’est vrai. Désolé pour cela. »

Finalement. Je suis autorisée de faire ce que je suis venue pour. Prélever du sang, peut-être faire un EKG, et éventuellement sortir de leur chemin. Je ne suis pas payer d’afficher mon marron, mon hijab, ou bien divertir les questions de curieux malades. Ceux-là viennent non sollicité. Ce n’est pas que je n’ai pas d’objections à répondre. Je ne pourrais être plus fière de ce que je suis, et je suis honorée d’être un ambassadeur de ma fois. Mais quelquefois, je souhaite seulement que je peux passer inaperçue. Il grandit constamment ennuyeux d’être le centre d’attention. Quelquefois, je veux seulement élucider les mêmes sensations d’effroi et de malaise incitant à la vue d’autres phlébotomistes, mes collègues. Plutôt ma présence semblait déclencher une curiosité interminable et un long train de questions. Les « D’où venez-vous ? » questions sont souvent suivis par d’autres séries, avec le thème relié de « Pourquoi tu apparais de cette façon ? » habituellement cela va de quelque chose comme cela.

« Ainsi, si vous êtes Américaine, alors pourquoi vous vous habillez comme ça ? »

« Oh, c’est parce que je suis Musulmane. » Je veux leur dire plus, mais la phlébotomie n’est pas le cadre le plus idéal dans lequel s’engager dans de longues discussions théologiques. Je jette un coup d’œil en bas à mon « Mobilab », à main, affichant plusieurs autres numéros de chambres s’étalant à travers tout l’hôpital ou les prises de sang sont dues. Je sais si je ne me déplace pas rapidement, mon Bipeur commencera à sonner sans cesse. Je n’ai vraiment pas le temps de me tenir debout ici et jouer les 20 questions.

« Votre mari vous exige de vous habillez comme ça ? » Je sais qu’ils essayent d’être polis, mais ces questions néanmoins choquent. Maintenant je me sens obliger de répondre, de corriger leur fausses idées, de leur montrer combien ils sont loin de la vérité.

« Eh bien, je n’ai pas de mari, » je commence, en leur disant à propos des vraies motivations derrière le choix de mon habillement. J’essaye d’expliquer, en si peu de mot possible, la sagesse derrière ma modestie et le libre arbitre dans tous mes choix. Quand j’ai fini, je suis contente d’avoir pris le temps de partager. Mon audience, souvent des malades et quelques membres de familles ou d’amis, donne le regard de nouveau respect trouvé. Ils comprennent enfin, Alhamdullillah.

« Que c’est beau, » ils disent. « Quelle est la longueur de vos cheveux ? ». Je pense qu’ils réalisent que ceci n’est pas entièrement approprié, mais ils prennent toutefois le risque. « Oh je ne sais pas. Moyen, je devine, » je n’ai aucune idée ce que cela veut dire, et j’espère qu’ils ressentent la même chose. Ce que je veux expliquer en réalité c’est qu’ils ne devraient jamais demande cela d’une Hijabi, mais je laisse le message d’être compris par le langage du corps, mes mots inexprimés.

« Eh bien, très enchante de vous connaitre ! » Je fais un geste et je dispose mes gants gris maintenant collés à mes mains avec la sueur, une indication que j’ai déjà été ici trop longtemps. Je ferme la porte en sortant. Je soupire, maintenant avec satisfaction.

En toute franchise, je suis contente qu’ils demandent. Je leur répondrais plutôt moi-même que de les laisser avoir des réponses venant de sources inconnue ou trompeuse. Mais en même temps, il semble comme une tache encombrante, et je ne sais pas si je suis bien équiper de l’assumer. J’ai toujours été une personne sage, beaucoup plus un auditeur qu’un conférencier. Et pourtant, de plus en plus, je découvre que mon engagement à l’islam me pousse de plus en plus sous les projecteurs. J’ai pensais que portant le Hijab serait un voyage personnel, partie d’une grande lutte à suivre ma religion comme il a été prescrit, dans les espoirs de profiter de la sagesse et des bénédictions infinies.

Toutefois, j’ai réalisé bientôt que pratiquer l’Islam, bien qu’une expérience personnelle, exige beaucoup d’engagements extérieurs. A moins que je choisis de devenir ermite, je ne peux pas compter suivre les principes Islamiques et passer inaperçu pour les autres. Il est impossible de prier 5 fois par jour, chaque jour, tout ceci dans l’intimité de ma propre maison. Par conséquent, j’ai grandi accoutumé à prier derrière les étagères de la bibliothèque de mon école, où les collègues, clients retrouve mon emplacement sans qu’ils sachent. Durant le mois du Jeûne, je suis souvent offerte de la nourriture pendant le jour, m’obligeant à m’expliquer, expliquer Ramadan, et éduquer les autres à propos de l’Islam. Considérant ceci, il semble à la folie prévoir que je peux porter le Hijab et ne pas être questionnée au sujet. Pas Montana, là où les étrangers font signes l’un a l’autre dans la rue et échangent des salutations amicales a ceux qui n’ont jamais rencontré auparavant. Peut-être que j’ai de la chance. Je n’ai jamais eu l’option de « la fois aveugle », car même si je ne questionne pas pourquoi je pratique l’Islam, il y aura toujours autour de moi d’autres qui demanderont, m’obligeant a trouvé des réponses pour expliquer ma foie. Je ne peux croire Montanans sont d’habitudes ignorant à propos de l’Islam. Peut-être ils sont juste inhabituellement curieux. Ils ne sont pas satisfaits d’accepter les stéréotypes rampant quand ils sont présenté la parfaite occasion de trouver eux-mêmes. Quand je frappe à la porte de malades pour prélever du sang, je présente une telle occasion, et ils l’embrassent. Au lieu d’être frustrée de me tenir au dehors, peut-être je devrais apprécier leur bonne nature. Au lieu de me sentir accablée par leur questions peut-être je devrais apprécier leur curiosité de m’avoir aidé a amplement me comprendre.

Merci de vous vous demander, d’exiger la vérité, et merci de demander. Je suis heureuse de répondre.

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